Où a donc pu passer la jeunesse rebelle
A-t-elle disparue, s’est-elle fait la belle ?
Celle qui brandissait contre tous les pouvoirs
De notre liberté et très haut, l’étendard ?
S’est elle évanouie, s’est-elle dissipée
Dans les trompeurs attraits de la consommation
A-t-elle abdiqué, a-t-elle été trompée
Pour ne plus se poser les seules vraies questions ?
Le monde à venir est-il fait pour les hommes ?
Y jouiront-ils encore d’un peu de liberté ?
Quand des dangers du jour, on peut faire la somme
N’a-t-elle de raison de pouvoir en douter ?
Jeunesse lève-toi, vois qui, sournois, te vole
Et prépare pour toi un avenir de mort.
Demain, après demain, plus un oiseau en vol
Il sera bien trop tard pour avoir des remords !
Ne leur pardonne rien à tous ceux qui te laissent
Un monde qu’a détruit l’argent et la bêtise.
Ils ont cru bien naïfs qu’un jour le combat cesse
Mais la lame du mal elle toujours s’aiguise.
A-t-elle disparue, s’est-elle fait la belle ?
Celle qui brandissait contre tous les pouvoirs
De notre liberté et très haut, l’étendard ?
S’est elle évanouie, s’est-elle dissipée
Dans les trompeurs attraits de la consommation
A-t-elle abdiqué, a-t-elle été trompée
Pour ne plus se poser les seules vraies questions ?
Le monde à venir est-il fait pour les hommes ?
Y jouiront-ils encore d’un peu de liberté ?
Quand des dangers du jour, on peut faire la somme
N’a-t-elle de raison de pouvoir en douter ?
Jeunesse lève-toi, vois qui, sournois, te vole
Et prépare pour toi un avenir de mort.
Demain, après demain, plus un oiseau en vol
Il sera bien trop tard pour avoir des remords !
Ne leur pardonne rien à tous ceux qui te laissent
Un monde qu’a détruit l’argent et la bêtise.
Ils ont cru bien naïfs qu’un jour le combat cesse
Mais la lame du mal elle toujours s’aiguise.
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