Comme en déréliction …
Publié le 30 novembre 2025
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Vous dire les secrets qui sont dans la nature
Pour qui en a perdu un jour toutes les clefs,
Vous montrer la beauté de la moindre verdure
Et du moindre animal qu’elle peut recéler,
D’autres, bien mieux que moi, avec plus de talent
Ont fait battre pour vous, même le cœur des roses,
Et quelle prétention j’aurais en le voulant
C’est pourquoi je m’emploie à de toute autres choses.
C’est dans le cœur des hommes que je m’en vais plonger
Pour tenter de comprendre le plus grand des mystères :
Pourquoi donc ont-ils fait de leur monde un enfer ?
Et suivent-ils, aveugles, des discours mensongers ?
Ils se montrent capables cependant du meilleur
Dès lors que par instinct, ils ne cèdent au sauvage.
Ils ont fait de tout temps on le sait des erreurs
Mais ils ont su souvent se montrer même sages.
Mais ils ont inventé pour tuer plus de gens
Des outils pour se battre d’incroyable puissance
Mais ils ont gangrené leurs valeurs par l’argent
Qui a pris le pouvoir sur toutes connaissances.
Mais ils ont confié les rênes du pouvoir
À ceux qui savaient murmurer à leurs peurs
Mais ils ont abdiqué leur être pour l’avoir
Et tant pis si c’est l’autre qui souffre et qui meurt.
J’aimerai vous parler plutôt du jardinier
Qui cultive avec soin toutes ses platebandes
Ou bien, et pourquoi pas, du garde forestier
Qui protège les arbres de toute contrebande,
Je vois ce que fait l’homme, gredin existentiel
La bombe nucléaire, et le gaz carbonique
Une intelligence qu’on dit artificielle
En arborant parfois un rire sardonique,
Je ne puis retenir mes larmes ni mes pleurs
Je ne puis que maudire cet oiseau de malheur
Je ne puis que vous dire ce que j’ai en horreur
C’est bien cette boue noire dans le fond de son cœur.
Pour qui en a perdu un jour toutes les clefs,
Vous montrer la beauté de la moindre verdure
Et du moindre animal qu’elle peut recéler,
D’autres, bien mieux que moi, avec plus de talent
Ont fait battre pour vous, même le cœur des roses,
Et quelle prétention j’aurais en le voulant
C’est pourquoi je m’emploie à de toute autres choses.
C’est dans le cœur des hommes que je m’en vais plonger
Pour tenter de comprendre le plus grand des mystères :
Pourquoi donc ont-ils fait de leur monde un enfer ?
Et suivent-ils, aveugles, des discours mensongers ?
Ils se montrent capables cependant du meilleur
Dès lors que par instinct, ils ne cèdent au sauvage.
Ils ont fait de tout temps on le sait des erreurs
Mais ils ont su souvent se montrer même sages.
Mais ils ont inventé pour tuer plus de gens
Des outils pour se battre d’incroyable puissance
Mais ils ont gangrené leurs valeurs par l’argent
Qui a pris le pouvoir sur toutes connaissances.
Mais ils ont confié les rênes du pouvoir
À ceux qui savaient murmurer à leurs peurs
Mais ils ont abdiqué leur être pour l’avoir
Et tant pis si c’est l’autre qui souffre et qui meurt.
J’aimerai vous parler plutôt du jardinier
Qui cultive avec soin toutes ses platebandes
Ou bien, et pourquoi pas, du garde forestier
Qui protège les arbres de toute contrebande,
Je vois ce que fait l’homme, gredin existentiel
La bombe nucléaire, et le gaz carbonique
Une intelligence qu’on dit artificielle
En arborant parfois un rire sardonique,
Je ne puis retenir mes larmes ni mes pleurs
Je ne puis que maudire cet oiseau de malheur
Je ne puis que vous dire ce que j’ai en horreur
C’est bien cette boue noire dans le fond de son cœur.
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